La densité se calcule en divisant le nombre total de logements construits par la superficie d'un territoire donné. La même densité peut prendre des formes bien différentes, comme le montre l'image. La densité des quartiers modèles présentés ici est d'au moins 40 logements à l'hectare. En comparaison, les quartiers de bungalow québécois comprennent en moyenne entre 10 et 15 logements à l'hectare.

Loin d'être des «cages à poules», ces maisons unifamiliales de Bo01 offrent aux familles un logement qui répond à leurs besoins, tout en permettant une densité élevée dans le quartier. La voiture y trouve aussi sa place : remarquez la porte de garage du bâtiment gris.

Ces maisons unifamiliales en rangée de Bo01 font face à une rue étroite. Les voitures peuvent y circuler mais ne peuvent s'y garer. L'équation est logique : plus les rues sont étroites, plus il y a d'espace pour les logements, les cours extérieurs et les espaces verts. Pour que densité et qualité de vie soient compatibles, la place qu'occupe usuellement la voiture a été revue.

L'un des avantages d'habiter un quartier dense est de pouvoir se rendre à pied à l'école. Le quartier étant compact, les distances entre les résidences et les autres activités sont réduites. La sortie de l'école est d'autant plus sécuritaire que les parents circulent principalement à pied. De larges trottoirs permettent d'accueillir le flot d'écoliers, leurs parents et les autres passants.

Voir son quartier efficacement relié au reste de la ville grâce au tramway, voilà un autre avantage associé à la densité. Ce mode de transport efficace ne peut desservir des quartiers de faible densité compte tenu de l'achalandage insuffisant qui en résulterait.

Au Québec, la densité est parfois synonyme de moindre qualité de vie, puisqu'on a oublié l'importance d'aménager les espaces extérieurs. Tout le contraire sur cette photo, où multilogements côtoient bord d'eau et promenade agréable.

La densité n'est pas obligatoirement synonyme d'uniformité. Ces maisons unifamiliales en rangée du quartier Rieselfeld ont chacune leurs particularités. Les résidants ont aménagé une cour végétalisée qui offrent une certaine intimité.

Moins on a d'espace, plus on l'utilise de façon optimale. Les résidants de cet immeuble partagent une cour colorée et ensoleillée.

Après avoir laissé son épicerie chez elle, cette femme ira garer sa voiture à 500 mètres de là, dans un stationnement commun. Elle sera ainsi davantage incitée à faire ses courts déplacements à pied ou à vélo. L'étroitesse de la rue permet ici aussi une plus grande densité de logements et l'absence de stationnement laisse place à la verdure.

Cet espace vert sert de lieu de rencontre et d'espace de jeu. Malgré une grande densité s'élevant à 54 logements à l'hectare, le quartier Vauban comprend cinq espaces verts d'en moyenne 4000 mètres carrés.

Un autre avantage à la densité : plusieurs garderies à proximité même dans un quartier aussi petit que Vauban. Dans un environnement priorisant les déplacements actifs, les touts-petits sont initiés très jeunes au vélo utilitaire, comme on le voit sur l'image.

De nombreux espaces verts ont été sauvegardés dans le quartier Rieselfeld, et ce grâce à la densité élevée de logements. La conservation de ces espaces naturels auraient été impossible si on avait remplacé les logements et les rues étroites par des résidences isolées et de larges rues.

Recevoir des amis fait toujours plaisir, même lorsqu'on habite un quartier dense comme Vauban. Cette annexe à un bâtiment principal comprend une chambre d'amis, une grande cuisine avec salle à manger et une terrasse. Le partage de ces pièces supplémentaires permet d'économiser espace, temps et argent pour les propriétaires d'un même bâtiment.